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S’adapter pour réussir

Rédigé par Andy Fryar, Better Impact (Australia Office) | May 19, 2021 11:32:36 PM

Plus j’ai l’occasion de rencontrer des Gestionnaires de programmes de bénévolat provenant d’un large éventail de milieux et d’expériences, plus j’apprécie à quel point notre profession continue de croître et d’évoluer.

Le bénévolat est en période de changement et, par conséquent, les pratiques de gestion des bénévoles aussi. Nos emplois actuels sont plus souvent dictés par des niveaux accrus de paperasse, la nécessité de respecter les exigences législatives et des niveaux plus élevés de reddition de comptes et de rapports que par la coordination et le soutien des efforts directs des bénévoles. En bref, nous semblons jongler aujourd’hui avec beaucoup plus de balles que jamais auparavant. 

Ajoutons à cela d’autres problèmes courants dans notre secteur, comme le manque de soutien de haut niveau, le manque de ressources et le nombre incroyable de gestionnaires qui exécutent de multiples tâches, et il est clair que le tableau qui est peint n’est pas toujours rose !

Tous ces facteurs entrent en jeu, ce qui entraîne inévitablement une situation où les gestionnaires de programmes de bénévolat doivent faire plus avec moins, ce qui mène à un niveau accru de stress et d’anxiété. Est-ce peut-être l’une des raisons pour lesquelles le roulement du personnel est si élevé dans ce domaine ?

Malheureusement, pour beaucoup d’entre nous, notre travail ne devient rien de plus qu’un cercle vicieux de travail trop prenant, ce qui laisse peu de temps pour une vie personnelle ou, au moins, l’occasion de planifier une façon d’échapper au cycle dans lequel ils se trouvent.

Alors, de quelle manière les gestionnaires de programmes de bénévolat peuvent-ils surmonter ce cycle de stress et trouver des façons de réussir sous la pression exercée par le bénévolat moderne ?

Laissez-moi vous proposer quelques suggestions.

Il faut tout d’abord s’occuper de soi

Nous sommes peu utiles aux autres si nous ne sommes pas en mesure de penser clairement sous pression ou de faire face à la charge de travail que notre fonction peut solliciter. Être en forme et en santé est un élément important afin de s’assurer que nous nous sentons en contrôle de notre situation. Un régime d’exercice régulier, une bonne alimentation et dormir suffisamment chaque nuit sont des manières faciles de maintenir un équilibre de vie sain.

Avoir une vie à l’extérieur du travail

La tentation naturelle lorsque l’on fait face à un travail de plus en plus chargé est de travailler à la fois plus longtemps et plus fort pour compléter la « to-do list » qui se trouve sur notre bureau. Il est donc essentiel d’avoir des intérêts à l’extérieur du travail afin de vous assurer que votre vie professionnelle ne vous accapare pas entièrement ! Les vacances en famille, le sport, un passe-temps ou le bénévolat dans une autre agence sont de bonnes façons d’assurer un équilibre.

Mettre en pratique ce que vous prêchez

Il est étonnant de voir à quel point peu de gestionnaires utilisent des bénévoles pour les appuyer dans leur travail. Confier aux membres de l’équipe de bénévoles des rôles tels que l’entrevue, l’orientation, le soutien et la formation de nouveaux bénévoles est un excellent moyen de récupérer quelques heures supplémentaires afin de recharger vos batteries et réfléchir de façon stratégique.

Étudier des stratégies de gestion du temps

Beaucoup d’informations ont été écrites sur la gestion du temps et ses nombreux aspects. Des gestionnaires de bénévoles prudents prendront le temps de faire des recherches et de mettre en œuvre quelques stratégies simples.

Comprendre le pouvoir d’une minute

Un élément critique pour reprendre le contrôle est de comprendre la puissance d’une minute et de quelle manière l’effet accumulé de l’économie de minutes uniques, par la réorganisation des pratiques de travail, peut ouvrir la voie à l’élaboration de mécanismes d’adaptation. Par exemple, si nous pouvons réorganiser nos pratiques de travail pour économiser seulement une minute par heure, nous pouvons libérer une quantité accumulée de quatre jours ouvrables annuellement, qui peuvent être dédiés à d’autres choses.

Trouver un mentor

Prenez le temps de chercher et de vous trouver un mentor. Il est peu probable que quelqu’un vienne frapper à votre porte pour vous l’offrir, alors il est à vous d’identifier quelqu’un que vous pensez serait approprié, quelqu’un en qui vous avez confiance et qui pourra vous parler de manière franche. Il suffit de demander !

Réseauter

Rencontrer d’autres gestionnaires de programmes de bénévolat — soit dans votre ville, soit dans le monde entier via Internet. C’est une excellente stratégie pour conserver votre santé mentale ! Non seulement vous trouverez thérapeutique de parler à d’autres personnes dans le même domaine, mais vous serez également encouragé à savoir que vous n’êtes pas la seule personne à ressentir les frustrations auxquelles vous êtes confrontés.

Dites NON !

C’est un petit mot, mais probablement le plus important que vous n’aurez jamais à apprendre à utiliser davantage. Par nature, de nombreux gestionnaires de bénévoles veulent aider de toutes les façons possibles. En soi, c’est une grande qualité, mais si le résultat est un stress accru pour vous et votre équipe, vous devrez reprendre le contrôle. Après tout, si tout ce que vous dites à vos superviseurs ou clients c’est « oui », qu’est-ce qui va leur laisser savoir que vous n’arrivez plus à bien gérer ?

Soyez proactif !

Quelles que soient les méthodes que vous mettez en place, il est important de comprendre qu’elles sont essentielles pour le bien-être de votre programme et de votre état d’esprit. Si vous ne faites rien, rien ne va changer. Il est donc important de mettre en place au moins une petite stratégie si vous vous trouvez pris dans une situation où tout vous semble hors de contrôle.

Pourquoi est-ce un sujet important ?

Premièrement, ça ne va pas s’améliorer ! En règle générale, l’utilisation accrue et l’accent mis sur le bénévolat au cours des dernières années n’ont pas eu une augmentation correspondante de la quantité de personnel ou de ressources allouées aux services bénévoles. Le pessimiste en moi prédit que la situation ne s’améliorera pas de sitôt, il est donc essentiel que nous commencions nous-mêmes à élaborer des stratégies de travail différentes.

La deuxième raison pour laquelle je pense que ce sujet mérite d’être traité comme un sujet brûlant est que de nombreux gestionnaires de programmes de bénévolat semblent aujourd’hui avoir atteint un point où ils se sont résolus à des horaires de travail incroyablement chargés et irréalistes.

En résumé

Bien que nous espérions que ces idées pourraient être utiles à bon nombre d’entre vous, elles ne sont pas définitives, alors pourquoi ne pas aller plus loin et partager vos propres réussites et stratégies d’adaptation avec d’autres lecteurs ?

  • Êtes-vous d’accord pour dire que les gestionnaires subissent plus de pression que jamais auparavant ?
  • Avez-vous essayé des mécanismes d’adaptation qui ont fonctionné ?
  • Avez-vous essayé des mécanismes d’adaptation qui n’ont pas fonctionné ?

N’hésitez pas à nous partager votre expérience